Revue 1.25
> Actualités

juin 2017 > Exposition

Dans le cadre de leur programme d'exposition Art-Architecture on expose à l'Atelier Martel
à Paris pendant 3 mois.
On y présente plusieurs pièces autour du livre Obscurcité paru aux éditions Adverse.
Le vernissage se tiendra le
vendredi 16 juin à partir de 19h au 3, rue Martel, 75010 Paris.

juin 2017 > Publication

Très content de vous annoncer la sortie du livre Obscurcité aux éditions Adverse.

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Selon une stratégie du recouvrement agissant autant comme brouillage que comme révélateur,la méthode
de Loïc Largier se joue de distributions et d’accumulations de motifs puisés dans un large corpus
de bandes dessinées populaires.
Pour cet Obscurcité , le travail en noir sur noir ajoute à la radicalitéd’une démarche machinant
ici exclusivement avec des motifs citadins.
La ville n’en devient alors pas tant sujet que dispositif, nous invitant à nous interroger sur ce que l’usage
du dessin de l’urbanité peut nous offrir comme expérience de lecture selon le prisme d’une bande dessinée qui en
emprunterait les modèles de structure (notamment en tant qu’espace de superpositions de situations, de pensées
d’organisations et de flux de mouvements des corps).
Sur la base d’une banque de quelques 850 motifs, Loïc Largier nous entraîne ainsi dans une dérive obsédante
jusqu’au vertige, troublant nos repères d’ensemble pour sublimer les détails, offrant aux jeux de circulation
de l’œil dans la planche des chemins de traverse inédits.
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Il est disponible sur le site des éditions Adverse
au prix de 7€ ainsi que dans toutes les bonnes librairies.

mars 2017 > Exposition

On participe à l'exposition Patchworks qui se tient à la Taverne Gutenberg
à Lyon du 31 mars au 9 avril 2017.
On y présente une pièce de calques superposés,
archéologie d'un livre à paraître au mois de juin aux éditions Adverse.
Il y a du beau monde et le vernissage se tiendra le
vendredi 31 mars à partir de 18h30 au 5, rue de l'épée donc.

Orchestrée par Antonin Boyrhev avec la participation de :
Ann & Hima — Jonas Baderou — Charlo e Bernard — Virgile Bordin — Sacha Bloch — Vincent Brunet — Loïc Cardon — Orlando Clarke — Pablo Cordoba — Antoine Favre — Ghazi Frini — Louis Garp — Benjamin Grivot — Evagelia Hagikalfa — Ariane Khul — Jérémy Les eux — Agathe Mouchès — Kim Marchal — Studio Panama — Pauline Repusard — Pierre Gaëtan Rigot — Lucie Rimey Meille — Mathilde Rinck — Robin Sui et — Edouard Taufenbach
Artistes Résidents : Khwezi Strydom — Bas en Bürcher — Henri Lamy — Tony Benharbon «Ruane» — Antonin Boyhrev
PATCHWORKS SONORES : KÄPÄK (live) — PRÂNÂS (live)

mars 2017 > Publication

Le neuvième numéro de Pré carré est sorti.
Comme souvent c'est le plus rigolo (élu à chaque réunion) du comité de rédaction qui s'en charge :

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Bonjour,
je vous sais déjà si accablés d'excitantes propositions théoriques et
critiques consacrées à la bande dessinée, si quotidiennement
sollicités par des revues brillantes, inventives, belles, étonnantes,
qui cherchent par tous les moyens à renouveler les cadres de la
recherche sur notre discipline, que je crains qu'un neuvième numéro de
notre « Pré Carré » ne vienne faire doublon avec cette floraison de
belles publications... Néanmoins, en tant que délégué au comité de la
propagande, j'ai le devoir de dépasser toute inhibition et de vous
présenter avec un enthousiasme têtu le sommaire de ce dernier numéro :

— François POUDEVIGNE a décidé d'écrire sur le couple de figures rénovant radicalement la notion de personnages qui traverse les livres des frères LeGlatin, « CAPORAL & COMMANDANT»

— Gwladys LE CUFF a écrit sur un aspect souvent négligé du travail de Pierre La Police qu'on considérerait à tort uniquement du point de vue de l'invention humoristique, en se consacrant à son dessin dans « DES PERSPECTIVES DÉPRAVÉES AUX MALAISES DU DESSIN »

— Jean-François SAVANG poursuit son travail patient sur les appareils théoriques dans lesquels la bande dessinée est depuis trop longtemps enfermée avec un très beau texte : « DE QUOI L’ICÔNE EST-ELLE LE SIGNE ? »

— Julien MEUNIER décide, dans « APPRENDRE À VOIR », d'approcher la question du dessin comme une source de troubles sans véritable solution et comme modalité d'un apprentissage du regard. Il se plonge pour ça dans un très joli livre, le « Visiter tous les pays » de Pina Chang.

— Je poursuis pour ma part le travail entamé depuis quelques numéros sur le dessin comme activité pour l'arracher aux vieux cadres métaphysiques qui jusqu'ici le gèlent dans la notion du signe avec ce quatrième volet intitulé : « LE GRIBOUILLIS, LA TACHE »

— « NOTRE HÔTE » est consacré cette fois-ci à un des auteurs islandais les plus singuliers de ces 20 dernières années, aussi actif comme éditeur que comme dessinateur, Tommi MUSTURI

Les rubriques expérimentales se multiplient, et à nos désormais réguliers « LIEUX COMMUNS » (ici par C. de TROGOFF), « TRICOTER » (par Guillaume CHAILLEUX) ou « PALIMPSESTE » (ici MUZOTROIMIL sur « Cracher dans l’eau » de Gébé), viennent s'ajouter de nouvelles machines théoriques, graphiques ou textuelles :

— « DESSILLER », rubrique qui vient à sa manière casser aussi bien la façon dont on interroge le tableau dans sa temporalité que la bande dans son espace, et qui naît autour de « L’enseigne de Gersaint » de Watteau abordée par Guillaume CHAILLEUX, L.L. de MARS, C. de TROGOFF et Loïc LARGIER

— « QU’EST-CE QUE LA BD ? », rubrique consacrée aux différents cercueils dans lesquels notre discipline a été socialement enterrée depuis sa naissance. Nous commençons avec « LA BANDE DESSINÉE PEUT ÊTRE ÉDUCATIVE » de Antoine ROUX, janvier 1970, Éditions de l’école.

— « EKPHRASIS », rubrique mettant en lumière toute l'insuffisance qu'il y a à rabattre le dessin sur les catégories descriptives. Nous commençons par une ekphrasis de L.L. de Mars sur un strip de Tommi Musturi proposée à Guillaume CHAILLEUX et Emmanuel LeGLATIN. Hommage discret au reste, aux parasites, à l'indéfinissable.

La couverture de ce numéro 9, couleur ciel à se pendre de plomb fondu, a été réalisée en linogravure par Matthias Lehmann
Comme toujours, ce numéro est vendu sept euros pour 48 pages bien tassées et richement illustrées, et nous pouvons le commander à la fois sur le site de pré carré ( http://precarre.rezo.net/?p=2003 ) ou tout simplement ici :


octobre 2016 > Publication

On n'est pas peu fier de vous annoncer la sortie du livre Des combats aux éditions Adverse.

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Des combats c'est une cartographie mémorielle, usant de nos souvenirs de lecteurs par l’apparition
de motifs connus reproduits sur calques, faussement nostalgiques car incessamment noyés,
surimposés et perturbés par une stratification à la profondeur fantôme, calque sur calque,
noir sur noir, invitant à la perte dans une topographie pourtant balisée.
La bande dessinée y apparaît alors comme le moteur idéal à des expériences de projections :
le texte émerge des motifs de l’image, l’image d’un répertoire sans fond engageant une multiplicité des montages,
entre lignes de partage et trajectoires sans issues, ainsi ouverte à l’infini des lectures.
En bref, autant une bande dessinée qu’un essai poétique sur la méthode qui en a permis l’élaboration.
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Il est disponible sur le site des éditions Adverse (un grand merci à Alexandre Balcaen, qui les a fondées et les dirige)
au prix de 20€ ainsi que dans toutes les bonnes librairies.

octobre 2016 > Festival

Le week-end des 8 et 9 octobre, Revue 1.25 sera présente au festival
de micro-édition organisé par le frac Paca Mise en pli
On y tiendra la table et présentera les dernières nouveautés.

Septembre 2016 > Publication

Le huitième numéro de la revue critique et théorique de bandes dessinées Pré carré entièrement consacré
à Chris Ware est sorti.

Fruit d'une écriture collective basée sur un jeu de libre altercation/confrontation/ réponse des textes des différents
rédacteurs les uns avec les autres, ce numéro tente de rendre le travail de Chris Ware à toute sa complexité théorique,
rhétorique et graphique sans lui épargner rien de ses ambiguïtés.
On est loin des tentatives hagiographiques d'habitude au travail.

Avec les textes de Cathia ENGELBACH, Aurélien LEIF, Gwladys LE CUFF, L.L. de MARS, Julien MEUNIER, Jean-François SAVANG & Guillaume CHAILLEUX, Loïc LARGIER, OOLONG, C. de TROGOFF et Morgane MONTERRAT

Mais on en parle bien mieux ici et .
Bien entendu c'est en vente et au prix de 8 euros. On peut l'acheter sur le site de la revue ou encore sur le-terrier.net.

juin 2016 > Un petit entretien sonore

Un court entretien sonore sur la Revue 1.25 et ses projets lors du Micro Saloon de Grenoble qui s'est tenu
le 28 mai dernier par Fabien Vélasquez de la médiathèque expériementale de l'Espace Multimédia gantner.
On peut l'écouter ici.

juin 2016 > Festival + expo

Le week-end des 11 et 12 juin, Revue 1.25 est invitée par les éditions The Hoochie Coochie
à participer à leur festival The Hoochie Coochie Circus.
On y tiendra la table en même temps qu'une petite exposition.
Toutes les infos ici.

mai 2016 > Publication

Un petit opuscule chez PCCBA : Socles avec Blexbolex, Muzotroimil, L.L. de Mars et moi-même
autour d'un récit de Lucas Taïeb.

Quelques mots de l'éditeur :
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Socles était bien parti pour être un livre de Lucas Taïeb publié par PCCBA.
La papossibilité des livres de Lucas Taïeb n'étant plus à démontrer, il fut décidé à l'unanimité
PCCBA de faire une livre d'une papossibilité éditoriale à la hauteur de la papossibilité de son objet.
Un modus operandi d'une grande souplesse de papossibilité fut décidé selon lequel dès qu'une solution
rationnelle et élégante se présenterait au cours du processus de travail, il en serait choisi une autre.
Afin de porter plus haute encore la flamme de la papossibilité, ce tirage de Socles est le produit aberrant
d’une invitation faite à Blexbolex, Loïc Largier et Muzotroimil par L.L. de Mars de se joindre à lui pour
rendre encore plus confuse la publication du récit de Lucas Taïeb, avec son total consentement.
Le rose mouillasse plongée de notre gravure a été choisi avec soin pour ruiner tout contraste avec le
papikraft toumarron, et la maquette de L.L. de Mars a été composée de telle manière que tout le beau
sagouinage soit bien réparti sur toutes les pages pour n'en sauver aucune.
Le récit de Lucas Taïeb est sans aucun doute un de ses plus ineptes et chacun y a mis du sien pour
ne pas avoir à rougir d'être moins inepte par ses illustrations qui n'illustrent rien du tout.
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C'est très beau et ça se commande ici.